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  • PRÉSENTATION DU PROJET

Source https://www.projets-environnement.gouv.fr/

Le projet consiste à construire 2 bâtiments d’élevage de poulets de chair de 2 800 m² chacun sur le site d’exploitation existant, en remplacement d'un bâtiment d’élevage de poulets de chair existant, qui a subi un incendie en 2018. La capacité totale du site sera de 117 600 emplacements de poulets de chair, élevés en 42 jours sur 7 lots dans l'année. Un forage sera également créé sur la même parcelle cadastrale pour l’abreuvement des animaux et le lavage des bâtiments. 25 % du fumier produit sera méthanisé sur une exploitation voisine tierce, le reste sera épandu sur le parcellaire du plan d'épandage.

  • EN RÉSUME

Quelques chiffres :

  • 7 "lots" de 117 600 poulets de chair par an, soit 820 000 poulets chaque année

  • 21 poulets par m² soit la surface d'une feuille A4 par poulet

  • 455,6 tonnes CO2e/an (dioxyde de carbone équivalent).

  • 11 565 kg ammoniac par an

  • 2 026 kg/an de poussières et particules fines

  • Forage à 70m de profondeur qui puise plus de 7000m3 d’eau/an dans la nappe phréatique.

Les nuisances :

  • Les odeurs émises par ce type d’élevage sont nauséabondes et à certains moments pestilentielles

  • Prolifération de mouches selon la période de l'année.

  • L'augmentation du nombres de camions pour l'acheminent des poulets et de la nourriture sur des voies non prévues à cet effet.

  • Bruit causé par la ventilation des hangars.

  • Perte de valeur immobilière, les habitations proches de cet élevage perdront de leur valeur immobilières, certaines seront invendables.

La santé humaine :

  • L'antibiorésistance, les ¾ des antibiotiques sont utilisés dans l’élevage et particulièrement dans l'élevage intensif, selon un rapport de l' OMS la situation devient alarmante : « Dans un rapport de surveillance sur 114 pays, l’Organisation Mondiale de la Santé dresse un constat alarmant : des infections bénignes pourraient tuer à nouveau faute d'antibiotiques efficaces. ». Source

  • Les risques dus à l’ammoniac, les personnes ayant des problèmes respiratoires ainsi que les enfants sont très sensibles au émissions d'ammoniac, on soupçonne qu'une exposition prolongée à l'ammoniac pour être cancérigène (mais il n'y a pas d'étude pour le confirmer). En 2016, l'agriculture a contribué à hauteur de 94 % des émissions d'ammoniac (les deux principaux émetteurs étant l'élevage et la fertilisation minérale avec respectivement 65,6 % et 25,9 % de ces émissions), 9 % des émissions de particules de diamètre inférieur à 5 microns et 14 % des émissions de Carbone suie (CS) au périmètre métropole (Rapport SECTEN 2018).

  • L'exposition aux poussières et particules fines génère et aggrave des pathologies respiratoires notamment chez les enfants et les personnes fragiles.

  • Émergence et diffusion de pathogène : l'actualité nous montre bien à quel point notre manière d'exploiter les animaux et les ressources naturelles nous exposent à l’émergence et la diffusion de nouveaux pathogène, 75% des nouveaux pathogène sont d'origine animale.

  • Pollution des eaux : les phénomènes de lixiviation et de lessivage entraîneront, suite aux épandages des effluents d'élevage, une concentration de polluants (ammoniac, nitrate, antibiotiques) dans les cours d'eau et les nappes phréatiques.

La souffrance animale :

  • 21 poulets/m² soit 1 poulet/feuille A4.

  • De leur premier à leur dernier jour (moins de 40 jours pour les poulets), aucun animal ne sortira de ce poulailler industriel.

  • Le sol sera recouvert d’une simple litière inchangée pendant toute la durée d’élevage, les poulets grandiront dans leurs excréments.

  • Brûlures de la peau, troubles cardiaques et ascites, graves problèmes respiratoires dus à la concentration d’ammoniac, conjonctivites, parasitisme.

  • Déformations douloureuses des pattes entraînant douleurs intenses, boiteries, parfois paralysies et même la mort.

A savoir :

  • Selon le dossier DDEA des îlot d'épandage sont inclus dans 2 ZNIEFF (Zones Naturelles d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique).

  • De manière générale, l'intensification de l'agriculture est en partie responsable de la perte d'emplois paysans et par conséquences de détérioration du tissu social en milieu urbain. Ici, seul un emploi sera créé et sera attribué à Madame Warembourg qui quittera son emploi actuel.

  • La nourriture venue de Belgique contiendra une grande partie de tourteaux et d'huile de soja OGM cultivé en Amérique du Sud participant donc à la déforestation de l'Amazonie et du Cerrado.

  • 88% des français se disent opposés à l'élevage intensif.

  • Les autres projets d'élevages intensifs dans le Nord